Début de carrière en Bulgarie et en France

Sylvie Vartan bien que tout d’abord chanteuse a aussi participé à de nombreux films français et internationaux. Son premier rôle au cinéma est une apparition dans le film « Sous le joug » du réalisateur bulgare Dako Dakovski en 1952.

Il faudra ensuite attendre les années 60 pour que la carrière cinématographique de Sylvie prenne son envol. Elle participe à plusieurs films musicaux durant cette décennie en commençant par « Un clair de lune à Maubeuge » de Jean Chérasse.

Sylvie tourne ensuite « D’où viens-tu Johnny ? » de Noël Howard où elle rencontre son futur mari Johnny Hallyday avec qui elle aura un enfant, David Hallyday. Mais c’est une autre histoire 😉

Elle enchaîne ensuite avec « Cherchez l’idole » de Michel Boisrond en 1964 puis « Patate » de Robert Thomas en 1964. Dans ce dernier film, elle participe à sa première comédie aux côtés de Jean Marais et Danielle Darrieux.

Elle clôture les années 60 avec le film « Les Poneyttes » de Joël Le Moigné, encore une comédie musicale.

Les années 70 en deux rôles

Syvie fait deux apparitions au cinéma dans les années 70, dans deux films sortis la même année en 72.

Basé sur le roman de l’auteur belge Jean Ray, « Malpertuis » commence avec Jan, un jeune marin, convoqué avec une compagnie hétéroclite de connaissances et de famille sur le lit de mort de son mystérieux oncle Cassave.

Cassave meurt rapidement, laissant sa fortune considérable à la douzaine de personnes qu’il a convoquées. Cependant, son cadeau est assorti de conditions strictes : les héritiers doivent tous vivre pour le reste de leur vie à Malpertuis, le manoir de Cassave. Jan se rend vite compte que quelque chose cloche à Malpertuis. Il y a quelque chose d’étrange dans le grenier, dans les couloirs labyrinthiques et dans le bois environnant. Les autres habitants de Malpertuis sont encore plus étranges : l’ermite fou Lampernisse qui hante les couloirs sombres du manoir, la belle et timide Euryale qui ne veut regarder personne en face, et le diabolique taxidermiste Philarete, pour n’en citer que quelques-uns.

Sylvie rejoint une distribution de rêve : Orson Welles – dans un rôle court, mais il fait en sorte que chaque mot compte -, Matthieu Carrière, le jeune prodige de « Der Junge Törless », Susan Hampshire, deux favoris de Chabrol (Michel Bouquet et Jean-Pierre Cassel, tous deux dans « la rupture » quelques mois auparavant), et, le plus étonnant notre chouchoute Sylvie Vartan et dans un caméo (non crédité) son mari de l’époque, Johnny Hallyday.

Deuxième film de cette année 72, Sylvie tient un rôle dans le film « Absences répétées ». C’est film dramatique avec Patrick Penn, Nathalie Delon, Claude Génia et Patrick Jouané. Il est réalisé par Guy Gilles.

Le retour de la reine Sylvie dans les années 90

C’est un film que l’on aime ou que l’on déteste. « L’ange noir » de Jean-Claude Brisseau est sorti en 1994.

L’intrigue est bien ficelée, le jeu des acteurs est compétent, voire superbe par moments (notamment la conversation entre Paul Delorme et Mme Pitot), et les dialogues sont convaincants. Les étranges fondus surréalistes, qui laissent le spectateur perplexe pendant de longues périodes jusqu’à ce qu’il comprenne ce qui se passe, sont les seuls points faibles du film. Le scénario a laissé en suspens un certain nombre d’éléments que le livre avait soigneusement clos, mais ce n’est pas surprenant compte tenu des 95 minutes disponibles. Compte tenu de la complexité de l’intrigue et des sous-intrigues, il est étonnant de voir à quel point les personnages sont bien développés dans un film aussi court, en particulier certains des petits personnages qui ont peu de temps à l’écran.

Michel Piccoli et Sylvie Vartan offrent d’excellentes performances, et Mlle Vartan révèle qu’elle est une actrice accomplie avec des capacités dramatiques significatives, et confirme encore une fois qu’elle n’est pas juste un autre beau visage qui tente de changer de métier.

La dernière apparition de Sylvie en 2014

C’est dans les années 2000 que Sylvie à fait sa dernière apparition au cinéma dans le film de Tonie Marshall, « Tu veux… ou tu veux pas ? ».

Le pitch ? Lambert Levallois (Patrick Bruel) est un ancien pilote disgracié qui est maintenant célibataire et en convalescence. Il a également tenté un come-back en tant que conseiller conjugal. Il a aussi besoin d’aide, alors Judith Chabrier (Sophie Marceau) débarque. C’est une sirène nymphomane qui vient de perdre son emploi de directrice commerciale après avoir couché avec tous ses clients masculins. Levallois recrute la bombe malgré son manque évident d’expérience (elle s’avère finalement avoir une aptitude naturelle pour le domaine). L’argument de Levallois était que s’il pouvait rejeter les avances de sa belle collègue, il devait être guéri. N’est-ce pas ? Faux.

Le film est agrémenté d’excellents caméos, notamment Sylvie Vartan bien sûr ! Elle tient le rôle de la mère de Lambert, qui se languit d’amour dans ses vieux jours. Jean-Pierre Marielle apparaît aussi dans son propre rôle.